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"Je" d'auteur- Les Britanniques

Aujourd'hui, je souhaite casser la routine habituelle des anecdotes historiques mensuelles pour vous proposer un nouveau type d'article :"Je" d'auteur. Une manière de me livrer un peu plus sur cette "occupation-passion" et de vous faire entrer dans les coulisses de mon travail. 

Blason de la maison royale britannique
Blason de la maison royale britannique

Les Britanniques

"Vous aimez beaucoup les Anglais" m'a t-on souvent dit après la lecture de mes romans. Ces lecteurs, certes un peu chauvins, abordent un point qui n'est ni erroné ni totalement vrai. Je vous explique pourquoi en quelques mots...

 

La deuxième moitié du 19ème siècle est une mine d'or historique et géopolitique. La reine Victoria, souveraine au règne exceptionnel de presque soixante-quatre ans, a traversé des générations de progrès industriels et de bouleversements sociétaux. Aussi, le prestige de son empire colossal au-delà de toutes les mers, et l'influence du Royaume-Uni jusqu'à la Belle Epoque expliquent que j'y ai puisé autant de sources. 

Or, me direz-vous, la France n'a-t-elle pas rayonné, en son temps, du même pouvoir colonial (celui-là même qui est tant incompris et décrié aujourd'hui) ? L'empire de Napoléon III n'a-t-il pas renforcer l'aura de la culture française au-delà des frontières européennes, en particulier aux Etats-Unis et en Russie ? Bien sûr que oui ! Et ce serait méconnaître les aventures de mes personnages que de me reprocher mon manque de "patriotisme". D'ailleurs, sur les quatre romans historiques que j'ai écrits (dont le manuscrit en cours), deux des intrigues de ne se déroulent-elles pas en territoire gaulois ? 

 

Dans Les chants d'automne, le règne des princes de Niklaw ne se justifie que par leur lien de parenté avec la reine Victoria. Cela asseyait la légitimité de mon trône fictif. De ce fait, le prince Batista ne pouvait que servir dans l'armée Britannique sur le front de l'Ouest. Ce même front qui, je vous le rappelle, était en France, entre Somme et Picardie. 

 

Dans Qaylo, la voie de la liberté, j'aurai tout aussi bien pu choisir la région de l'Ethiopie actuelle, autour de Djibouti, dont le rayonnement culturel était incontestable. Or, il me fallait que le contexte géopolitique soit troublé et que je puisse prendre quelques libertés grâce à une situation instable. La révolte derviche m'a apportée cette chance. Enfin, dans le même roman, je souhaitais que les femmes puissent avoir la possibilité d'enseigner comme mademoiselle Heighly. Et les Britanniques étaient des précurseurs en la matière... 

 

J'espère que cette nouvelle forme d'article vous a plu. Laissez-moi un commentaire ici ou sur les réseaux sociaux. Aussi, si le contenu vous plaît, n'hésitez pas à le partager ! 

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